mercredi 4 février 2009

MON JARDIN



MON JARDIN





Bonjour tout le monde !


Je vous invite à faire une petite promenade dans mon jardin secret. Vous trouverez ici quelques petits bouquets de fleurs qui viennent de mon coeur .... mes pensées, mes peintures et mes poésies.

Je vous souhaite : BONNE PROMENADE !






Il y a des jardins,



Il y a des près,



Il y a des fleurs




Que l'on cueillit




Sur le petit chemin de la vie.




Parfois leur parfum fragile




S'envole dans la nuit




Pour revenir, comme recueilli




Par le soleil du matin.




Précieux, ces parfums-là,




Parfums doux et délicats




Que l'on effleure à peine




Du bout des doigts.




Il y a des jardins,




Il y a des près,




Il y a des fleurs




Que l'on garde à jamais




Bien serrées dans nos bras.




'Beauty is truth, truth beauty, this is all ye know on Earth and all ye need to know'

(John Keats)



Tu es mon jardin,



Tu es toutes les fleurs



Qui se cachent dans mon coeur.



Une vague chaude déferle sur ma vie,



Réelle ou virtuelle.



Tu es mon arbre,



Tu es le printemps revenu



Et quand l'hiver revient



Je penserai au printemps



Et tes paroles et toi si doux.



Tu es le soleil, les rêves éclaircis



Qui reviennent par miracle



Dans les nuages de la vie.



La Nature si belle et ephémère



Nous bercent par ses parfums



En délicatesse,



Et, sans prévenir,



Et, sans attendre,



Elle souffle sur nous une brise



De tendresse.



'La vie a plus d'imagination que n'en portent nos rêves' (Ridley Scott)



L'ORAGE




Vent, tempête, les fleurs balançent,




Se couchent, se plient en folle cadence.




Couleurs effaçées ,




Momentané.




Ciel enragé, pluie battante,




Les fleurs pleurent, le diable chante.




Une journée longue, bataille pétales,




Se battent encore, leur âme métal,




Et toutes courbées, ruisselantes,




Elles guettent avec impatience




Leur grande et prochaine délivrance.



Le matin vient et peu à peu




La paix revient en toute douceur.




Les fleurs secouent leurs perles argentées,




Resplendissantes et comme exaltées.




Têtes relevées, corps droits,




Elles bravent la vie




Encore une fois.



'Dieu aima les oiseaux et inventa les arbres, l'Homme aima les oiseaux et inventa les cages' (Jacques Deval)






LE BAL


Fleurs en folie, fleurs sauvages,




Fleurs qui crèvent le paysage.




Fleurs qui crient joyeuses couleurs.




Fleurs qui brillent, fleurs qui chantent




Sur l'air du printemps, brise battante.




Coquelicots écarlates




Fièvreux et délirants




Dansent le tango, têtes exaltées,




Rythme déchaîné sous le vent,




Entraînant dans leur vive cadence




Les petits corps




Des boutons d'or




Si fragiles et palpitants.




Lilas ivre, valse envoûtée,




Tête qui tourne en bleu velouté,




Liseron et lierre rampant




S'extasient en tortillant.




Véronique et vipérine,




Anémone et cardamine




Jouent en choeur une symphonie




Sous un soleil de pissenlits.




Petite polka, paquerettes,




Frémissantes, elles font la fête,




Blanches, naives et incrédules




Devant une foule de campanules.




La vigne nue se tord de rire




Son gros corps noué de plaisir.




Elle ôte un peu sa lourde sagesse




Et s'abandonne à l'allégresse.




Boléro, rumba, soir tombant




Deviennent valses le vent mourant.




Ce petit monde clôture le bal




Et ferme les yeux ... en douces pétales.




'Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir' (Henri Matisse)


Je pense aux rivières qui coulent sans s'arrêter comme si elles partaient vers l'éternité,



Je pense au soleil généreux qui nous offre la lumière et qui donne la vie,



Je pense à la pluie qui arrose de bonheur les terres assoiffées,



Je pense au vent qui fait danser les arbres et à la brise qui caresse les feuillages,



Je pense à la lune qui nous éclaire dans les heures sombres et qui nous fait rêver,



Je pense aux étoiles qui nous montrent le chemin et qui nous mènent vers l'infini,



Je pense à l'océan immense et profond qui écorche le terre avec ses vagues roulantes,



Je pense aux montagnes majestueuses qui veulent attraper le ciel,



Je pense aux fleurs innocentes qui sourient à la lumière,



Je pense à l'Univers et à cette Terre et je garde l'espoir...........




'To see a world in a grain of sand and a heaven in a wild flower,

Hold infinity in the palm of your hand and eternity in an hour' (William Blake)




HOPE


Let those parched tears fall


Across the driven wastes of Summer


And wait, as the flower, dying,


Droops into submission.


Cast your weary fingers over the earth


Which held you, breathless,


And drink the world


For the world is easy.


Marry life. The flower will submit


And bloom again, fragrantly .......




'Now Nature hangs her mantle green on every blooming tree


And spreads her sheets o'daisies white out o'er the grassy lea' (Robert Burns)



POUR FAIRE TOUT IL FAUT UNE FLEUR


(comptine italienne)


Le cose d'ogni giorno raccontano segreti a chi le sa guardare ed ascoltare


Per fare un tavolo


Ci vuole il legno


Per fare il legno


Ci vuole l'albero


Per fare l'albero


Ci vuole il seme


Per fare il seme


Ci vuole il frutto


Per fare il frutto


Ci vuole un fiore


Per fare un tavolo


Ci vuole un fiore


Per fare un fiore


Ci vuole un ramo


Per fare il ramo


Ci vuole l'albero


Per fare l'albero


Ci vuole il bosco


Per fare il bosco


ci vuole il monte


Per fare il monte


Ci vuol la terra


Per fare la terra


Ci vuole un fiore


Per fare tutto


Ci vuole un fiore.

PETITE MOUSSE

Petite mousse sur le rocher pousse

Sur fond de sablé et de gris.

Elle se fait cajoler par les vagues

Sous le regard d'une petite pluie.

Petite mousse sur le rocher pousse,

Vêtue d'une robe verte émeraude.

Elle embrasse l'eau dorée de la mer

Et ondule parmi les ondes chaudes.

Petite mousse sur le rocher pousse

Et, comme dans un jardin aquatique,

Se fait admirer par une foule d'écume

Qui tourne autour en valse rythmique.

Petite mousse sur le rocher pousse,

Sa robe tendre lui fait des drapées

Qui tapissent la pierre brillante

D'une douceur de verte velouté.

Petite mousse sur le rocher pousse,

Un pré de velours au bord de l'eau

Qui atténue par sa fraîcheur

Les lumières fortes d'un été chaud.